La low tech

Qu'est ce que c'est ? Pourquoi sera-t-elle intéressante à étudier ? A-t-elle un avenir ?

TECHNOLOGIE

Dia

11/21/20245 min read

Déjà, la technologie verte c’est quoi ?
Ce ne sont pas des robots peints en vert, mais bien des procédés pour le vert ! Je m’explique,

Mesdames et messieurs, bienvenu pour ce nouvel article sur “Les innovations technologiques révolutionnent-elles l’industrie ?”, posez-vous, prenez un petit café/thé/matcha, ce que vous voulez, détendez-vous, je vais vous compter l’histoire des robots verts.

En gros, la technologie verte c’est toutes les techniques misent au point pour limiter les dégâts sur l’environnement, par exemple, moins de rejets toxique dans l’air et l’eau, utilisation et réutilisation de ressources propres.

Cela parait génial ! Des technologies, outre des robots, pouvant aider la production ou les humains en émettant peut de pollution.

Eh beh, pour certain ça n’est pas vraiment une solution optimale, selon l’Ingénieur Conférencier Philippe Bihouix, ces technologies propres ne sont pas vraiment “vertes”.

Dans “l’Age des Low Tech”, il démontre à quel point les innovations vertes, dont le principal objectif est la réduction des dégâts environnementaux, en cause plus que des machines “standards”. En effet, ils sont composés de matériaux plus rare et leur recyclage n’est pas encore optimal.

Il propose à la place, la création de Low Tech, soit des innovations plus stables et dont l’énergie propre pourrait être maitrisée, réduisant réellement les dégâts. Elles peuvent être facilement réparables, limitant la création de pièces détachées par exemple, ou le remplacement continuel, on parle de technologie rustique.

Pour d'autres, la technologie verte c’est plus que ça. Selon IBM, la technologie verte est un moyen conçue pour "répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". Cette définition vous parle ? C’est normal, cette définition est la définition du développement durable que nous avons vu et revu au collège.

Pour répondre à cette définition, les technologies vertes doivent répondre de la réduction de l’impact environnemental, en utilisant des ressources renouvelables.
Les scientifiques et partisans, reconnaissent des implications sociales, pour l’équité sociale et le bien-être, on retrouve l’impact technologie sur les travailleurs, les consommateurs et la recherche de solution impactant positivement la société.

Pour les technologies vertes on va faire références surtout aux éoliennes ou aux panneaux solaires. Le projet est cool, mais malheureusement, l’utilisation de matériaux rares comme le silicium, bah c’est naze ! L’extraction de ce matériaux détruit des écosystèmes locaux. Et de nos jours, lorsqu’on arrive à la fin du cycle de vie du produit, le recyclage reste un énorme défit.

Il est important de bien différencier les différentes technologies :

  • On a vu la technologie verte était la recherche de procédée dans la création de produit et service visant la réduction des impacts négatifs environnementaux. En d'autres termes, quand nous créons un produit, nous allons faire en sorte de trouver des matériaux dans un environnement protégé sans le mettre en péril et en n'émettant aucune pollution lors de la transformation des matériaux.

  • Les technologies propres sont des produits et services nécessitants moins de ressources et n’ayant pas de grands impacts négatifs, dans l’idéal.
    Prenons l’exemple des batteries pour véhicules électriques, l’impact qu'a l’extraction du lithium est l’un des principaux sujets de préoccupation. C’est extrêmement énergivore et nécessite la consommation de BEAUCOUP, BEAUCOUP, BEAUCOUP d’eau durant la transformation du matériau en produit final et utilisable pour le véhicule.
    Idem pour les biocarburants, ils sont beaucoup moins polluant que les énergies fossiles, mais nécessites des cultures massives qui peuvent entrainement l’appauvrissement des sols.

  • Les technologies environnementales, visant à améliorer la qualité de l’environnement (usine de traitement de l’eau). Posent également problèmes, car ces usines émettes des petites particules rejetées dans l’air lors du traitement.

En gros, nous avons un cycle de vie des technologies qui n’est pas considérée dans la globalité.

Reprenons l’exemple de la voiture électrique. Durant la phase de création de la batterie, la production détruit des écosystèmes, ce qui correspond au début du cycle de vie et lorsqu'elle arrive à la fin de son cycle, le recyclage reste encore compliqué.

La récupération des matériaux nécessaires à la production sont extrait dans des pays où la réglementation environnementale est plus souple, là nous avons une délocalisation des impacts.

De plus, nous, consommateurs, nous voulons des technologies limitant les dégâts du réchauffement planétaire, donc plus il y a de demande plus la pression sur la production sera forte et des crises écologiques et humanitaires peuvent en découler.

D’un autre côté, c’est vrai que faire un trajet Paris-Marseille en Tesla, c’est mieux qu’en Twingo.

C’est très paradoxale n’est ce pas ? D’un côté, l’image des technologies vertes, propres et environnementales est souvent simplifiée pour répondre aux préoccupations des consommateurs et aux exigences de réductions des émissions carbone. Mais la production de ces technologies peut être tout aussi dégueulasse que des technologies standards.

Ayons bien en tête que pour savoir si un produit, un service, une technologie est réellement bien niveau environnemental ou même dans un but de consommation standard, il faut prendre en compte l’ensemble du cycle de vie du dit produit. Ce qui permet d’avoir un meilleur recul et meilleur point de vu sur celui ci.

Alors, il ne faut pas repousser toutes ces technologies, certes elles émettent aussi alors que nous pouvions penser le contraire, qu’elles seraient la voie nous permettant de sauver la planète. Ce qu’il faut retenir, c’est que nous sommes dans un air dans lequel nous avons besoin des technologies, il n’est plus vraiment possible pour nous de faire marche arrière car c’est vrai que la technologie c’est bien, ça aide dans beaucoup de domaine, notamment dans la recherche ou la médecine. Cela libère du temps grâce aux robots de cuisines par exemple.

C’est à nous de savoir comment gérer leur utilisation, car point trop n’en faut.

La Low Tech, par exemple, bien qu’elle n’est pas utilisable à grande échelle, elle prône l’utilisation des technologies en faveur de l’environnement en utilisant le plus possible des matériaux recyclés et recyclables, mais pour le moment les avancées les concernant ne permettent pas de répondre aux besoins des populations à grande échelle.

Intégrons l’approche complète du cycle de vie des technologies que nous utilisons, développons des innovations Low-Tech en récupérant des matériaux et ayons une consommation raisonnée.

Bref, consommons mieux !